le corps du dis cours :
– aucun retour en arrière n’est permis : pas de « ci-dessus », les pronoms sont à utiliser de manière limitée, et les répétitions doivent leur être préférées.
Exemple : « Ce lieu, » deux fois ; « il » trois fois dans la même phrase ; « idéal » deux fois ; « Place Major » dans trois phrases successives.
– souligner l’articulation logique par des connecteurs, indispensable à l’écrit n’est plus toujours pertinent à l’oral : on préfère souvent une articulation thématique connectée par des mots de reprise (autres que des pronoms !), ou tout simplement le recours à l’émotion ou à l’expression de la volonté du locuteur.
Exemple : « Ce lieu » ; « j’ai envie de dire ».
– la syntaxe est soumise au sens : les phrases peuvent être extrêmement courtes pour expliquer clairement et simplement quelque chose de complexe, extrêmement longues pour susciter l’émotion. Par ailleurs, lorsqu’elles sont justifiées par le contenu, les ruptures de construction, interdites à l’écrit, sont tout à fait admises à l’oral.
Exemple : « Ce lieu, qui nous a toujours accompagné, et ce, depuis des temps immémoriaux, qui porte en lui les entrailles de cette cité, qui nous rappelle à tous, d’où l’on vient et pour quoi l’on se bat ; ce lieu, aujourd’hui, entre pleinement dans le XXIe siècle. » etc.
la conclusion, souvent marquée par des envolées lyriques, la voix montant à la fin des phrases et soulignant certains termes, ne doit pas résumer le contenu de ce qui a été dit, mais donner une dimension métaphysique, historique, à l’événement ou à l’acte que le discours accompagne.
À cette occasion, l’orateur peut reprendre l’adresse en mentionnant à nouveau les auditeurs de son discours comme pour les prendre à témoin. Elle s’achève généralement par un « je vous remercie » qui indique la fin de l’intervention.
网友评论